Acko

Acko Laurinn est une artiste peintre Française née en 1961 à Paris. Elle vit et travaille en lisière de Paris.
Premières toiles en 1990. Premières galeries exposant son travail en 1997.
Son travail est exposé aux foires internationales : Art London – Art Miami – Art Toronto – Moscow World Fine Art – Palm Beach Jewelry – Sofa New York – Sofa Chicago.
Après une première courte période figurative, Acko s’oriente vers l’abstraction avec un travail de matières inspiré de ses séjours en Asie. Une introspection sous forme de carrés imbriqués traversés de chemins qui orientent le regard en leur centre.
Elle désacralise la peinture à l’huile en y insérant des éléments de récupération. On entre dans un univers où l’instant est trituré, dramatisé et célébré dans une conjugaison de matériaux, de formes et de couleurs.


Biographie

De 2004 à 2007, elle installe son atelier au Vietnam pour trois hivers. Apparition des thèmes issus du calendrier lunaire. En 2008 et 2009, elle découvre New York, mixe le tout et invente son personnage. La Bubala, une déclinaison issue de son signe astrologique chinois : le Bufe de métal. Acko érige droits dans leurs bottes ses personnages/bêtes à cornes chimériques à la physionomie facétieuse. Alter ego et sujets de son travail en constante métamorphose. Les Bubalas et leurs variations offrent une ouverture décalée sur l’intime et sur le monde.

Son travail est un questionnement au travers du geste pictural et des mots. Après avoir un peu exploité les idéogrammes. Elle se tourne vers ses racines : le latin ou le breton. Les mots renforcent le sens de la toile et tiennent un rôle graphique. Puis elle se tourne vers le portrait, frontal, à l’huile, au fond souvent recouvert de feuilles de métal d’aluminium ou de cuivre. L’effet miroir en anéanti tout ce qui pourrait parasiter le visage pour le faire surgir de la toile en un effet D.

Inspirée par la pétulance du pop art et la somptueuse sobriété de Fra Angelico, à l’ère des selfies à tout va, elle tente de pérenniser les regards des autres entre quasi cannibalisme, acte d’amour et mise en abyme. « Cerebrum spontex » voilà comment Acko résume son travail et traduit de façon fantaisiste sa devise : « Mon cerveau est une éponge avec un côté qui gratte. ».

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